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Par Valérie WALCH  pour les DNA Strasbourg le 21 Août 2020 . Lien de l'article ici.

Bottega Renzini : l’Italie s’invite quartier de la Bourse


Julien Febvre a ouvert il y a quelques mois rue de la Première-Armée à Strasbourg la Bottega Renzini, une épicerie-resto-boutique à la gloire de l’Italie et de ses charcuteries artisanales, et plus si affinités. À déguster sur place ou à emporter.

Julien Febvre, gérant de la Bottega Renzini, qui a ouvert ses portes en février dernier au 38, rue de la Première-Armée.  Photo DNA /Cédric JOUBERT
« Ora, labora, assapora » : « Prie, travaille, savoure. » Si les fondateurs italiens de la Bottega Renzini ont détourné l’expression latine d’origine - « Ora et labora »-, c’est en hommage aux moines qui, en Ombrie, sous Saint-François d’Assise, ont été les premiers à faire sécher là-bas la viande, profitant des conditions propices que leur offrait la vie en altitude. Originaire de Champagne-Ardenne, Julien Febvre, 29 ans, est arrivé à Strasbourg il y a deux ans avec l’envie d’ouvrir son commerce. « Auparavant, j’ai travaillé dans un commerce de détail de fruits et légumes, à Rouen, puis dans la grande distribution, mais j’avais envie de revenir à la proximité », résume-t-il.

Les opportunités ont fait le reste. De passage en Italie, il découvre les charcuteries artisanales de la famille Renzini, produites depuis 130 ans du côté de Norcia, en Ombrie. « C’est un petit élevage, qui travaille dans le respect du bien-être animal et où les cochons sont nourris naturellement », insiste-t-il. La famille Renzini détient aussi des épiceries boutiques en Italie et une autre à Monaco, et cherche à s’implanter ailleurs. Julien Febvre a le coup de cœur pour les produits - « c’était tellement bon ! » - et se lance. Le temps de trouver le local adéquat (en lieu et place d’un ancien fleuriste), la Bottega Renzini ouvre ses portes le 28 février, rue de la Première-Armée. Seulement voilà… Quinze jours plus tard, c’est déjà le confinement. Dur, dur, comme conditions de démarrage !


Petit-déjeuner, déjeuner et aperitivo
Julien Febvre s’est adapté, a mis un temps entre parenthèses la partie restauration, pour se concentrer sur l’épicerie et les livraisons. D’abord en direct, puis en partenariat avec Le cellier strasbourgeois. Depuis la fin mai, il propose aussi une restauration les midis, avec force focaccia – le pain est fabriqué chez le boulanger Ravau , rue de Lausanne —, planchettes de charcuterie et plats de pâtes. On peut aussi y prendre un aperitivo en début de soirée, les jeudis et vendredis, et son petit-déjeuner sucré ou salé tout au long de la semaine.

La partie épicerie fait (évidemment) la part belle aux appétissantes charcuteries Renzini, des plus classiques aux plus inattendues, comme ce jambon mariné dans du brandy et frotté à la cannelle et au poivre rose. S’ajoutent une belle palette de fromages italiens, des antipasti , du vin des Pouilles et pas mal de produits de Sardaigne. Ou encore les pâtes du très médiatique chef Simone Zanoni (fabriquées dans les Pouilles) et quelques douceurs, dont des babas au limoncello qui connaissent un beau succès. « Pour la touche alsacienne, on travaille aussi avec le domaine Backert, à Dorlisheim  », précise le jeune entrepreneur, qui a aussi mis en place un système de « click & collect » pour limiter l’attente. Parce que la faim n’attend pas !

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